Signature de Convention ONU FEMMES et FIN’Elle

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ONU FEMMES et FIN’Elle concluent un accord pour soutenir l’inclusion financière et accompagner les femmes et jeunes filles entrepreneures ainsi que celles du monde agricole

Abidjan, 29 janvier 2021 – L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ONU Femmes, dont le mandat contribue au développement durable à travers la réalisation des ODD, en particulier l’ODD 5, formalise ce vendredi 29 janvier 2021 sa collaboration avec la structure financière FIN’Elle filiale du Groupe COFINA à travers la signature d’un accord de partenariat afin d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en côte d’Ivoire.

Bien qu’il soit reconnu qu’une participation économique active des femmes génère plus de richesses et de prospérité pour les sociétés, bon nombre de femmes sont aujourd’hui encore désavantagées par rapport aux hommes dans l’accès aux opportunités économiques, aux informations et aux réseaux d’affaires, ce malgré leurs efforts pour s’imposer dans l’univers entrepreneurial et dans l’agriculture.

Agents économiques de poids, les femmes ivoiriennes, subissent malheureusement des pressions sociétales fortes et rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriale et agricole : pénibilité de l’accès au crédit, manque de crédibilité, peu ou pas de formation, analphabétisme, pas d’accès à l’information, rémunérations faibles, manque de connaissances sur la culture de l’épargne et du profit. Tous ces facteurs réduisent considérablement leur inclusion financière.

Selon les données du Ministère de l’économie et des Finances, le Taux d`inclusion financière en Côte d`Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Des efforts considérables sont faits mais le taux reste faible. Même s’il n’y a pas de données officielles, les femmes ont un faible taux de bancarisation alors qu’elles œuvrent pour la majorité dans le commerce et l’agriculture.

Conformément au principe de l’agenda mondial 2030 « Leave no one behind », en français : « Ne laisser personne pour compte », maximiser les efforts de tous les partenaires, y inclus le secteur privé, dans la réduction de la vulnérabilité des femmes est une approche dans laquelle ONU Femmes s’inscrit pour parvenir à l’atteinte de l’ODD5, une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Le partenariat entre les deux entités intervient pour accroître les opportunités des femmes entrepreneures et des femmes agricultrices pour un meilleur accès aux financements, aux moyens de renforcement des capacités entrepreneuriales et managériales, aux réseautages en Côte d’Ivoire. Il s’inscrit également dans une perspective d’amélioration de leur inclusion financière pour contribuer à la richesse nationale et s’articule autour des principaux axes de collaboration suivants :

(i) Soutenir l’adéquation de l’offre de services financiers de FIN’Elle aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles entrepreneures, y compris celles du secteur agricole ;

(ii) Faciliter l’accès au financement des femmes entrepreneures, y compris celles du secteur agricole, aux opportunités de financement ;

(iii) Contribuer à améliorer l’inclusion financière des femmes et jeunes filles entrepreneures, et plus particulièrement celles œuvrant dans le secteur agricole ;

(iv) Soutenir les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles, à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures, en vue d’améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire ;

A propos de FIN’Elle

Crée en 2018, FIN’Elle « la finance pour ELLE » est une filiale du Groupe COFINA dédiée au financement de la femme. Il s’agit pour le Groupe COFINA de créer un modèle de finance inclusive pour les femmes ; en leur apportant l’accompagnement adapté. FIN’Elle vient ainsi soutenir l’entrepreneuriat féminin avec une offre de produits d’épargne et de crédit spécifiques incluant un programme de formation pour le renforcement de capacités. Fin’ Elle accompagne à ce jour près de 5000 femmes et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire.

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